Nous souhaitons créer des liens entre les oppressions du patriarcat sur nos corps, et les oppressions de notre système sur le reste des vivants. Faire état du productivisme destructeur pour nos corps et nos existences, et remettre en question la hiérarchisation des valeurs de nos vies. Tendre vers un retour au corps, à sa sacralisation, mais aussi à sa matérialité : ré-insuffler de la vie dans nos corps. Et poser une question : comment le cirque peut-il s’émanciper de la performance pour raconter le vivant ? Au sein de notre recherche artistique, nous voulons nous extraire de cette vision du corps utilitaire, et notamment par le biais de la transidentité : modeler nos corps comme on le souhaite, rendre poreux les genres pour éteindre cette binarité productiviste.